Berlin et ses collines

Berlin et ses collines

Projet en collaboration avec Élise Graton pour les interviews sonores et écrites

En 1945, Berlin n’est plus que ruines. Jusqu’à aujourd’hui, celles-ci continuent de marquer la ville, parfois à l’insu des visiteurs. Ce qui semble naturel est en réalité un artifice : les collines verdoyantes qui animent la plate monotonie du paysage berlinois sont en majorité d’anciennes Trümmerberge ou collines de ruines. Longtemps considérées comme des zones tabous et dangereuses, elles font désormais partie du paysage et le plaisir des citadins.

L’histoire des anciens Trümmerberge est extrêmement présentent et elles sont en même temps des endroits vivants, des endroits estimés des Berlinois, des endroits où ils se sentent bien et pour lesquels ils sont prêts à s’engager. Elles animent donc la discussion et la réflexion sur le passé de façon très naturelle.

Grâce ce projet photographique et sonore, nous voulons faire découvrir les anciens Trümmerberge,
cet univers d’origine insolite et douloureuse, à travers le récit du citoyen berlinois contemporain. Et encourager ainsi la réflexion et la discussion quant au rôle du paysage urbain dans la représentation de soi, de son histoire personnelle et de l’histoire complexe et fascinante de Berlin.

Photographies exposées du 16 août au 23 octobre 2010,
 « Berlin et ses collines », dans le cadre de « 60sexyjahre in Berlin : l’Institut français de Berlin fête ses 60 ans ! », Institut français de Berlin et la Maison de France, Berlin, Allemagne.